Les Védas sont si vastes et leur structure est si inhabituelle pour un esprit occidental que tout étudiant, si sincère soit-il, aurait bien du mal à s’y retrouver sans l’aide d’un maître qualifié. Un judicieux résumé peut toutefois nous fournir les repères nécessaires à une meilleure compréhension d’ensemble de cette somme de savoir.
La lettre et l’esprit de la lettre
Le sanskrit distingue le savoir théorique (gyana) du savoir pleinement réalisé, ou appliqué (vigyana), et le récit qui suit illustre bien la différence entre les deux.
Les yeux du cœur (2/2)
Nous avons vu, dans le premier volet de cet article, que la foi ancrée dans la tradition avait peu à peu cédé le pas à la foi en la science, mais son histoire ne s’arrête pas là, et elle n’a de toute façon pas dit son dernier mot.
Le monde à l’envers
Vous avez peut-être déjà lu ou entendu la formule «Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut» ou, dans sa forme abrégée, «En bas, comme en haut»? Elle est attribuée à Hermès Trismégiste, le mythique père de l’alchimie dans l’Antiquité gréco-égyptienne, entre le 3e et le 2e siècle avant notre ère. On l’aurait trouvée dans son tombeau, gravée sur une tablette d’émeraude renfermant la somme de ses enseignements ésotériques.
Chaitanya – L’avatar doré (1/2)
Dans la foulée de Bouddha et des grands maîtres qu’ont été Shankara, Ramanuja et Madhva, le 15e siècle a vu naître un réformateur emblématique du nom de Chaitanya dont l’influence continue de s’étendre à ce jour.