Suite de la série consacrée aux quatre versets de la Bhagavad-gita tenus pour incarner l’essence de ce monument de sagesse.
Cœur à cœur

Suite de la série consacrée aux quatre versets de la Bhagavad-gita tenus pour incarner l’essence de ce monument de sagesse.
Certains m’ont dit ne pas toujours avoir le temps de me lire, mais avoir celui d’écouter des balados durant leurs déplacements. Ce qui m’a donné l’idée de vous présenter des blogues choisis et des extraits de livres au format audio, accompagnés du texte pour ceux et celles qui préfèrent tout de même lire.
La répétition de prières ou de formules incantatoires, généralement à l’aide d’une sorte de chapelet composé d’un nombre variable de grains ou de perles, est une pratique courante dans différentes traditions religieuses et spirituelles. La méditation mantrique qui accompagne plusieurs formes de yoga repose elle-même sur cette pratique. D’aucuns n’y voient qu’un exercice monotone et lassant, mais s’il est vrai que certains peuvent s’y adonner de façon purement mécanique et routinière, il est aussi vrai qu’il recèle un pouvoir insoupçonné qui ne demande qu’à être libéré.
Je vous ai déjà brièvement parlé de ce grand maître du 11e siècle en lien avec Shankara et Chaitanya, l’avatar doré. Sa contribution à l’édifice de la philosophie et de la spiritualité védiques mérite toutefois un traitement plus élaboré.
Nous avons vu, dans le premier volet de cet article, que le Shrimad-Bhagavatam, le magistral commentaire de Vyasadéva sur le Védanta-sutra, prend le relais là où s’arrête la Bhagavad-gita afin d’élargir le spectre des connaissances en matière de spiritualité. Voyons maintenant ce qui le distingue de tous les autres écrits védiques.