L’allégorie de la caverne de Socrate est riche de sens à plus d’un égard, et elle a donné lieu à de nombreuses extrapolations philosophiques, notamment en matière de spiritualité.
D’ombre et de lumière (2/2)

L’allégorie de la caverne de Socrate est riche de sens à plus d’un égard, et elle a donné lieu à de nombreuses extrapolations philosophiques, notamment en matière de spiritualité.
Contrairement à ce que certains prétendent, l’univers dans lequel nous évoluons n’a rien d’une illusion. Il est bien réel. C’est plutôt la vision que nous en avons qui est illusoire.
Un bien grand mot que celui-là. A priori plutôt abstrait, il a donné lieu à diverses interprétations au cours des siècles, et beaucoup l’emploient aujourd’hui un peu à toutes les sauces. La littérature védique y réfère cependant en des termes clairs qui permettent d’en mieux saisir les nuances.
Vous avez peut-être remarqué qu’entre autres textes védiques, je cite souvent la Bhagavad-gita. Si j’y réfère aussi spontanément, c’est que cet ouvrage de référence à la portée de tous expose non seulement les fondements de la spiritualité, mais aussi les clés d’une compréhension multidimensionnelle des êtres et de l’univers dans lequel nous vivons.
Pourquoi faut-il que le ciel me tombe sur la tête? Comment ai-je bien pu mériter ce qui m’arrive? Encore un mauvais coup du sort! Les expressions ne manquent pas pour exprimer notre incrédulité et notre frustration devant les malheurs, petits et grands, qui nous accablent. Parfois en un éclair, comme dans le cas d’un accident, parfois durablement, comme dans celui d’une maladie. Mais sommes-nous vraiment les impuissantes victimes d’un Dieu vengeur ou de quelque autre force maléfique?