Je vous présente aujourd’hui la traduction d’un article paru le 15 novembre 1966 dans The East Village Other, un journal underground de New York à large diffusion à l’époque. Le journaliste Peter Leggieri y relate avec humour et candeur les débuts épiques du mouvement culturel et spirituel fondé par A. C. Bhaktivedanta Swami, mouvement qui allait bientôt révolutionner la contre-culture et déferler comme un raz-de-marée sur tous les continents.
Moi, moi, moi
Depuis l’aube des temps, les Védas décrivent le culte du moi (ahankara en sanskrit) comme la source de tous nos maux, aussi bien individuels que collectifs. Les manifestations de l’égotisme sont innombrables, puisqu’il y en a autant que d’individus. Il arrive cependant, au gré des époques et des cultures, qu’elles s’agglomèrent et se cristallisent sous forme de courants idéologiques, comme le libéralisme, le conservatisme, le socialisme ou le communisme. Aujourd’hui, la mode est à l’individualisme, au wokisme et à l’absolutisme.
Mon chat a-t-il une âme?
«Quelle question! Vous voulez m’insulter ou quoi? Bien sûr que j’ai une âme.» Les amoureux fous de leur chat vous diront d’ailleurs la même chose. Mais blague à part, qu’en est-il exactement?
Isha Upanishad – Mantra 5
Suite de la série «La reine des Upanishads».
Inspirés par le Chant du Bienheureux
À toutes les époques, sur tous les continents et dans toutes les sphères d’activité, des personnalités en vue ont exprimé ce qu’elles avaient retiré de leur lecture du classique par excellence de la littérature védique qu’est la Bhagavad-gita. Suivent quelques extraits de témoignages de certaines d’entre elles.