Je vous présente aujourd’hui la traduction d’un article paru le 15 novembre 1966 dans The East Village Other, un journal underground de New York à large diffusion à l’époque. Le journaliste Peter Leggieri y relate avec humour et candeur les débuts épiques du mouvement culturel et spirituel fondé par A. C. Bhaktivedanta Swami, mouvement qui allait bientôt révolutionner la contre-culture et déferler comme un raz-de-marée sur tous les continents.
Mourti
Ce mot sanskrit, inconnu des cultures occidentales, se traduit par « manifestation ». Mais pas n’importe quelle manifestation. La Mourti est en effet une forme tenue pour divine, que les écrits védiques qualifient plus précisément d’archa-vigraha – une forme digne d’adoration. Qu’en est-il exactement?
Isha Upanishad – Mantra 5
Suite de la série «La reine des Upanishads».
Hommage à Ramanuja (2/2)
Dans le premier volet de ce billet, nous avons vu que le jeune Ramanuja, assoiffé de bhakti, devait évoluer dans une société largement dominée par la pensée impersonnaliste, et que sa dévotion naturelle pour Vishnou avait même failli lui coûter la vie. Nous verrons maintenant comment il en est venu à établir que le monisme de Shankara relevait d’un entendement incomplet de l’Absolu.
Hommage à Ramanuja (1/2)
Je vous ai déjà brièvement parlé de ce grand maître du 11e siècle en lien avec Shankara et Chaitanya, l’avatar doré. Sa contribution à l’édifice de la philosophie et de la spiritualité védiques mérite toutefois un traitement plus élaboré.